Ces dernières semaines, nous nous sommes penchés sur un rapport intéressant sur la consommation d’électricité des mines, une activité controversée mais nécessaire pour certains systèmes de consensus, dont celui du Bitcoin.

Ces dernières heures, le Bureau de la science et de la technologie de la Maison Blanche (OSTP) a publié son dernier rapport sur l’influence possible des technologies du registre distribué (DLT) sur le changement climatique.

Le bureau a illustré la valeur des activités minières en tant qu’incitation pour l’industrie à développer les énergies renouvelables, tout en réitérant son rôle possible dans les émissions de gaz à effet de serre et d’autres contributions négatives à l’environnement.

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En fin de compte, l’OSTP a recommandé que l’administration envisage d’imposer des restrictions aux systèmes utilisant des mécanismes de consensus PoW. En attendant de découvrir l’impact du passage à l’algorithme PoS avec l’Ethereum Merge donc, l’office suggère une régulation sinon une élimination totale des technologies les plus énergivores.

Cependant, amener toutes les blockchains basées sur des modèles PoW à des systèmes Proof of Stake conduirait à des limitations en termes de décentralisation, il se peut donc que ce ne soit pas une voie viable sur un large spectre.

Suite à la publication du rapport, Charles Hoskinson (DiarioBitcoin), le « père » de Cardano, a également exprimé son opinion que non seulement cette démarche de l’OSTP pourrait avoir un effet sur toutes les autres crypto-monnaies, mais aussi qu’en imposant des mesures particulièrement restrictives, le gouvernement peut ne pas trouver les réponses qu’il cherche, conduisant à un durcissement progressif de la réglementation et à une éventuelle interdiction définitive du minage et, par extension, également des crypto-monnaies elles-mêmes.