L’abandon par Twitter du code anti-fake actualités de l’UE a provoqué des réactions très dures au sein des institutions européennes. Le commissaire Thierry Breton et le ministre français de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Nöel Barrot, en exprimant leurs inquiétudes ont menacé le réseau social.
« Si Twitter ne respecte pas nos règles, il sera interdit, en cas de récidive, par l’Union européenne » a déclaré Barott sans équivoque, précisant que « Twitter joue un rôle important dans le débat public, mais nous ne pouvons pas prendre le risque qu’un tel réseau social se laisse prendre en otage par les partisans de la désinformation et que notre débat public soit mis à mal. C’est pourquoi nous avons établi des règles claires que Twitter doit suivre. »
La référence est évidemment aussi à la décision de Musk d’obscurcir certains tweets en Turquie lors des élections, ce qui a suscité pas mal de polémiques.
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Thierry Breton, le commissaire européen à l’Industrie, a déclaré dès les premières heures qu' »au-delà des engagements volontaires, à partir du 25 août 2023, la lutte contre les fake actualités sera une obligation légale au regard de la loi sur les services numériques », qui prévoit des amendes jusqu’à à 6 % du chiffre d’affaires mondial annuel en cas de non-conformité. Les adieux de Twitter à l’Europe sont-ils si proches ?