Le prochain téléphone phare de Google, qui est censé porter le nom de Pixel 6, contiendrait la puce GS101 de Google, la première du genre pour la société.
Google travaille sur deux téléphones contenant une puce GS101 basée sur Arm. La puce présente une configuration à trois blocs avec une unité de traitement Tensor pour les applications d’apprentissage automatique.
Le Snapdragon 888 de Qualcomm utilise Cortex-X1 / Cortex-A78 / Cortex-A55 comme configuration de processeur à 3 blocs.
Il est à noter que l’idée que Google fabrique une puce de sécurité ou une unité de traitement Tensor dédiée n’est pas nouvelle, car Google fabriquait auparavant des unités de traitement Tensor pour les serveurs et un Neural Core pour le téléphone Pixel 4, ainsi qu’une puce Titan M séparée sur ses téléphones actuels.
On suppose que la puce GS101 spécialement conçue permettra à l’entreprise d’intégrer ces fonctionnalités à un niveau plus profond.
Des rumeurs circulent à propos de la puce GS101 depuis l’année dernière, lorsque Google cherchait à développer ses propres puces internes pour une utilisation dans les appareils Pixel et les Chromebooks.
La puce GS101 devrait être incluse dans les appareils Pixel 2021, premiers fruits du projet Whitechapel.
Les informations incluent des références au nom de code Slider associé au nouvel appareil également connecté à la puce Exynos de Samsung.
L’implication de Samsung du côté de la fabrication est logique, en tant que l’un des plus grands fabricants de semi-conducteurs pour smartphones.
Google – et presque tous les autres fabricants d’Android à l’exception de Samsung et Huawei – n’a pas l’avantage de puces conçues en interne, reposant plutôt sur les puces Snapdragon.
La puce GS101 conçue par Google promet d’offrir une vitesse, des performances et une autonomie accrues pour Android avec un niveau de contrôle similaire sur la conception matérielle et logicielle.
Cependant, créer un processeur de smartphone de niveau Apple ou Qualcomm n’est pas facile et, bien que les deux sociétés utilisent Arm comme base commune, elles ont passé des années à affiner les blocs de construction de base à l’aide de personnalisations adaptées à leurs besoins.
Apple utilise des conceptions personnalisées dans ses processeurs depuis la conception de l’A6 en 2012, et Qualcomm adopte une approche similaire avec ses processeurs modernes.
Il faudra peut-être quelques générations à Google pour affiner les puces Pixel, mais s’il peut réellement introduire une puce personnalisée conçue pour les appareils Android et Pixel, cela pourrait être la clé pour transformer les appareils Pixel en une véritable centrale électrique dans le monde des smartphones.