Au cours de la semaine dernière, le PDG d’OpenAI, Sam Altman, s’est rendu dans les principaux pays européens et a fait escale en France, en Espagne, en Pologne, en Allemagne et au Royaume-Uni. De nombreux sujets ont été abordés, notamment l’assurance que ChatGPT n’abandonnera pas l’Europe, malgré les fuites.

Pourtant, le numéro un de l’entreprise américaine a également évoqué la régulation de l’IA, après l’alerte lancée sur les dangers de l’intelligence artificielle il y a quelques jours.

Cependant, la tournée d’Altman était aussi politique : le jeune cadre a rencontré Pedro Sánchez, Emmanuel Macron, Mateusz Morawiecki, Olaf Scholz et Rishi Sunak, avec qui il a évoqué la possibilité d’ouvrir un siège en Europe.

Lors d’un événement organisé à Paris, Altman a déclaré sans équivoque que « nous avons vraiment besoin d’un bureau en Europe », précisant qu’un seul suffirait. Ce n’est pas seulement un souhait mais aussi un besoin, car en vertu de la future loi sur l’IA de l’Union européenne, les entreprises ayant des utilisateurs en Europe sont tenues d’avoir une présence physique sur le Vieux Continent.

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Altman n’a pas déboutonné grand-chose, mais le choix du siège doit être lié aux autorités nationales de tutelle qui devront superviser la régulation. Cependant, s’adressant à Politico, il a confié que « si je devais choisir uniquement sur la base du plus grand nombre de talents impliqués dans la recherche en IA, je choisirais la France » même s’il a précisé plus tard que « j’ai été super impressionné par le talent et l’énergie de tous les peuples ».